"My work is a game, a very serious game." - M. C. Escher
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"Devant lui, bouche à bouche, ventre à ventre, des femmes nues, se pénétrant l’une l’autre, dansaient des danses sacrées, tandis que, accroupis derrière un paravent, des musiciens, soufflaient dans de courtes flûtes…
Là, d’autres femmes assises en rond ou couchées sur la natte du plancher, dans des poses obscènes, avec des faces de luxure plus tristes que des faces de supplice, attendaient. C’était, devant chaque porte où nous passions, des râles, des voix haletantes, des gestes de damnés, des corps tordus, des corps broyés, toute une douleur grimaçante qui, parfois, hurlait sous le fouet de voluptés atroces et d’onanismes barbares. Je vis, défendant l’entrée d’une salle, un groupe de bronze dont la seule arabesque des lignes me donna une secousse d’horreur… Une pieuvre, de ses tentacules, enlaçait le corps d’une vierge et, de ses ventouses ardentes et puissantes, pompait l’amour, tout l’amour, à la bouche, aux seins, au ventre.
Et je crus que j’étais dans un lieu de torture et non dans une maison de joie et d’amour."
--- Le Jardin des supplices / Octave Mirbeau
Frigid Girl: tu as des problèmes, mon ami.